Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez|

contexte ▬ le récit du vampire

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Jenna B. Pierce

Jenna B. Pierce
    Drugs. Alcohol. Sex.
It hits, burns, consumes yourself.


nbre de messages ;; : 256
date inscription ;; : 11/02/2010

état d'esprit ;; : euphorique

contexte ▬ le récit du vampire Vide
MessageSujet: contexte ▬ le récit du vampire contexte ▬ le récit du vampire EmptyVen 12 Fév - 15:09

      — Sixtine Blackwood


Je ne pourrais pas échapper à la lecture du testament de ma grand mère, à mon grand désespoir. En y réfléchissant bien qu'est-ce que j'aurais pu accepté d'autres ? Je ne me voyais pas refuser une de ses dernières volontés tout de même ! Je n'étais pas ce genre de personne. Je jetais quelques regards autours de moi : il n'y avait que très peu de membres de la famille quoiqu'en y songeant grand mère semblait fâchée avec plus de la majorité. Ils l'avaient pensés folle, tout comme moi et pourtant je sentais qu'au fond de moi quelque chose s'était déchiré. Une partie de moi m'avait été retirée, arrachée de plein fouet et sans ménagement. Je ne m'étais jamais sentie aussi mal sans en connaître la raison. J'avais mal, c'était tout.

Cela ne pouvait pas être ce sentiment de culpabilité que j'avais un millième de seconde éprouvé lorsque je lui avais claqué la porte au nez. Non. C'était quelque chose de plus profond. Je reniflais tandis que la dernière image du visage déçu de ma grand mère que j'avais eu s'imposa à moi. La main sur mon épaule resserra sa pression comme pour me rassurer et je tournais la tête vers mon cousin pour lui adresser un sourire de remerciement. Nous avions beau être plus d'une dizaine – sans dépassés la vingtaine – je ne me sentais réellement proche que de Dustin. Je ne ressentais que sa présence à lui quoique ce chant de tristesse semblait me parvenir des autres présents dans la petite chapelle de Manhattan. Nous avions beau être milliardaire, ma grand mère détestait l'attrait de l'argent. Non, elle détestait ce que celui-ci avait fait de nous : des gens cupides, égoïstes qui n'avaient plus foi ni lois. Elle ne mangeait pas de ce pain là.

Tout ce qu'ils avaient beau dire sur ma grand mère ne me semblait pas vraie ou alors ne l'avais-je pas connu. Avais-je été une horrible enfant pour ne pas s'intéresser au passé de ses anciens ? Je n'étais pas Dustin, toujours à demander des informations qui me semblaient totalement ennuyantes, et pourtant j'avais la sensation d'avoir laisser partir une partie de ma vie en ne prenant jamais la peine de l'écouter lorsqu'elle passait des heures à nous raconter sa jeunesse – les écouteurs sur les oreilles. Je venais de prendre conscience – au moment où ils débarrassèrent la chapelle du cercueil de ma grand mère – que je venais de perdre mon identité et que plus jamais ma vie ne serait la même …



      — Dustin Brightheart


Du coin de l'œil, je m'aperçus que mon père me faisait signe qu'il était temps de partir. Bien que la cérémonie était loin d'être arrivé à son terme, il suggérait qu'il valait mieux pour nous de nous retirer pendant que les adultes discuteraient entre eux. Je me sentais vexé mais je ne relevais pas après tout, je n'étais qu'un enfant pour eux comme toujours. Il n'avait que cette vision là de Six' et de moi et des enfants n'avaient rien à faire dans ce genre de discussion. Je savais qu'à l'extérieur, les choses seraient différentes et mon autre moi m'incita à sortir comme le demandait mon paternel. Délicatement, mon bras descendit de l'épaule de ma cousine afin de lui prendre la main en lui adressant un triste sourire car j'avais beau me forcer, je n'avais que ce genre de piteux sourire en réserve.

-« Viens » lui murmurais-je à l'oreille avant de la tirer en arrière. « Viens, rentrons à la maison »

Le regard toujours éteint, elle me suivit docilement sans demander son reste. Je n'aimais pas voir ma cousine – d'habitude si énergique et fière d'elle – se transformer en une personne léthargique. Cela me fendait le cœur parce que ça n'était jamais arrivé auparavant bien que nous ayons grandi avec le fait de ne connaître aucun de nos autres grand parents, je n'y étais habitué. Je ne voulais pas m'y habitué. Il y avait certainement quelque chose qu'elle ne m'avait pas dit, qu'elle me cachait délibérément et je n'aimais que trop peu ça. En aucun cas, je ne souhaitais que cela n'alourdisse son sentiment de tristesse.

A peine fumes-nous sortis de la chapelle que des flashs s'abattirent sur nous, des voix – autant masculines que féminines – s'élevèrent nous demandant un mot, un interview tandis que deux hommes en noir tentaient de nous frayer un passage jusqu'à la voiture un peu plus bas. Je ne comprenais pas en quoi cette histoire semblait intéresser autant de monde ? Ma grand mère détestait ce monde là mais elle en faisait tout de même partie, cela représentait énormément d'inconvénients même alors qu'elle gisait six pieds sous terre. Je ne voulais pas vivre dans un environnement comme celui-ci, c'était nocif. La main de Sixtine m'empoigna le poignet tandis qu'elle baisait les yeux, ne supportant pas la lumière aveuglante des flashs. Malheureusement, je savais que demain, notre photo ferait le tour de la grosse pomme. Non pas parce que cela importait réellement quelqu'un que ma grand mère soit mystérieusement décidée mais plutôt parce qu'on se délectait du malheur de ceux qui avaient tout. En l'occurrence nous.

-« Ne me lâche pas, Six » lui demandais-je dans un murmure repoussant un homme et son appareil photo de ma main gauche.
-« Y a pas de raisons à ça » me répondit-elle d'une voix sourde en se soudant à mon bras.



      — Terrence Keane


D'un œil critique, je jaugeais – du haut de l'empire Blackwood – les hommes qui marchaient dans un rythme infernal les rues de Manhattan. Je ne voyais vraiment pas ce que ce quartier avait tant d'exceptionnel mis à part le fait que les prolétaires et autres sans fortune étaient exclus. J'expirais une énième fois avant de me détourner de la baie vitrée. Je n'aurais jamais cru obéir aussi fermement à une fille et encore moi à une mortelle, certes elle était la petite fille de Solène mais cela ne justifiait pas tout.

-« Reste là, ne bouge pas d'une semelle ! » m'avait-elle ordonné avant de courir à la porte.
-« Plait-il ? Devrais-je te rappeler que je t'ai sauvé la vie et que contrairement à toi, je ne risque rien » lui avais-je rétorqué, un sourire charmeur aux lèvres.
-« Fais ce que je te dis, je reviens dans pas longtemps. Et d'ailleurs pourquoi tu ne viens pas si tu es si proche que tu le dis de ma grand mère ? » s'était-elle défendue en m'analysant du regard.
-« C'est … compliqué … Et bien soit, je t'attendrais. » lui avais-je répondu avant de me diriger vers la baie vitrée que je n'avais pas quitté depuis.

Lorsque je jetais de nouveau un regard à la baie vitrée, elle ne me renvoya que mon air lasse. J'étais patient et compréhensif néanmoins j'espérais tout de même qu'elle ne m'ait pas posé de lapin. Solène m'avait bien prévenu que sa petite fille était une jeune fille … difficile. Je soupirais avant de me masser les tempes. Depuis combien de temps ne m'étais-je pas poser de question concernant le temps qui s'écouler ? Beaucoup trop longtemps. Il ne s'écoulait pas de la même manière pour les mortels que pour les gens de mon genre …

Soudainement le cliquètement de talons hauts sur le parquet m'avertirent qu'elle revenait enfin. Je savais que les humains aimaient les choses bien faites mais cela ne voulait pas dire que pour cela elles devaient être longues ! Je reconnaitrais sa démarche entre mille même si je ne l'avais ouï que quelques secondes, ma mémoire ne se trompait jamais si bien que je compris bien vite qu'une deuxième personne l'accompagnait. Ils seraient là dans peu de temps, environs une minute six le temps de prendre l'ascenseur. Rien ne me trompait, ce n'était pas dans leur capacité si bien qu'à l'instant où la porte s'ouvrit, j'étais de nouveau devant la baie vitrée à observer sans réel enthousiasme le paysage morne de la ville de New York.

-« Je rêve … Il a vraiment pas bougé d'un pouce » soupira-t-elle ébahie en pénétrant dans le salon.
-« Certes. Il faudrait savoir ce que tu veux de temps en temps, jeune fille. » répondis-je exaspéré.
-« Six' est-ce que tu m'explique qui c'est ? » résonna une voix rauque en sortant de l'entrée.
-« Terrence Keane, un … ami de feu votre grand mère » me présentais-je, évitant tout de même de lui prendre la main de peur que ma froideur ne l'effraie, chose que je ne souhaitais pas.
-« Oh ! » fut tout ce qu'il me répondit, perdu dans ma contemplation comme si quelque chose venait de lui revenir en mémoire.
-« La cérémonie s'est bien passée ? » tentais-je en m'asseyant, tentant de leur intimer d'en faire de même.
-« C'était horrible si tu veux tout savoir. Maintenant dis-moi pourquoi tu n'es pas venu si tu t'estime si proche de ma grand mère ? » pesta-t-elle en me lançant un regard sensé être terrifiant.
-« Six', tu n'as pas besoin d'être énerver contre lui. Il ne t'a rien fait, calme toi. Fais-moi plaisir »
-« Écoute ton cousin, et sois sage pour une fois. Si je ne suis pas venu, c'est que je ne peux pas passé la porte d'un lieu où l'on ne m'a pas invité ou sacré or les deux étaient réunis »
-« Excuse-moi ? Tu veux dire que tu serais un genre de vampire qu'on voit à la télévision ? » répondit-elle, ahurie et se demandant en elle-même si je n'étais pas tout simplement fou.
-« La plupart de ces choses sont tirées de la réalité, on ne sait jamais, il faut que se soit un limite crédible après tout. » répondis-je en un sourire. « Bien vu que je ne suis pas venu pour ta charmante hospitalité, ma chère demoiselle en détresse, je reviens. »

Quelques secondes me suffirent pour atteindre la chambre de la jeune brune pour y récupérer l'objet que Solène m'avait confié quelques années auparavant, pas précaution. Une précaution qui avait malheureusement eut raison d'être. J'étouffais un grognement de rage avant de revenir vers mes deux hôtes comme si de rien n'était même si leur conversation ne m'avait pas échappé durant ce laps de temps. De nouveau à ma place, je ne prêtais pas attention au regard figé de la Blackwood et tendis la lettre au descendant de Michel en souriant de toutes mes dents faisant sursauter la princesse.

-« J'avais promis à votre grand mère de vous remettre cela » annonçais-je tristement. « Je vous laisse la lire en paix. »
-« Non ! » m'interrompit le brun avant de baisser les yeux vers la lettre. « Si elle te l'a donné alors c'est qu'elle souhaitait que tu puisse la lire aussi. »
-« Tu aurais déjà pu l'ouvrir » persifla Sixtine en se collant à son cousin pour lire.
-« Je ne mange pas de ce pain là » répondis-je simplement.

Je leur laissais tout de même un peu d'intimité, préférant leur laisser découvrir le seul indice que leur avait laissé leur grand mère. Je n'avais pas plus ma place dans tout ça qu'un parfait étranger pourtant je ne pus qu'être intrigué par les mines déconfites qu'ils arboraient tous deux. Sans un mot, Dustin me passa le bout de papier replié sur lui-même que m'avait confié Solène trois ans plus tôt. Il était totalement vierge. Je pestais intérieurement avant de me rendre compte que la vieille m'avait eut de A à Z. Je soupirais longuement sous le regard d'incompréhension des deux enfants avant de me lever tel un ressort. Je n'aimais pas cela, c'était trop m'impliquer dans cette histoire et de plus, je n'avais pas l'accord de Chris …

-« Bon j'avoue ne plus avoir le choix, Solène souhaitait certainement que je vous raconte l'histoire. Enfin, je ne sais plus, je ne sais pas. Vous n'êtes pas assez grand pour l'entendre. Se sont vos parents qui devraient vous en parler et pas moi … »
-« Nos parents ne nous diront rien, Terrence, ils préfèrent le faire seul mais toi, toi tu sais que ce n'est pas une bonne solution, n'est-ce pas ? » m'intima Dustin.
-« Pas vraiment. »
-« Alors dis-nous ce qui se passe et pourquoi notre grand mère est morte ! » s'énerva Sixtine en se levant et en me toisant du regard.
-« Assis-toi alors. Par où commencer ? » m'interrogeais-je.
-« Le début me semble une bonne idée » répliqua-t-elle en croisant les bras.
.


Dernière édition par Jenna B. Pierce le Lun 13 Sep - 14:44, édité 6 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://these-famous-days.forumperso.com
Jenna B. Pierce

Jenna B. Pierce
    Drugs. Alcohol. Sex.
It hits, burns, consumes yourself.


nbre de messages ;; : 256
date inscription ;; : 11/02/2010

état d'esprit ;; : euphorique

contexte ▬ le récit du vampire Vide
MessageSujet: Re: contexte ▬ le récit du vampire contexte ▬ le récit du vampire EmptyJeu 25 Fév - 17:52

      — Terrence Keane


J'inspirais un moment, tentant d'amener de la cohérence dans mes pensées car après tout, tout cela ne datait pas d'hier. J'hésitais sur la manière dont leur mettre en lumière tout cela si bien que je restais silencieux quelques instants afin de me mordre la lèvre inférieure. Je n'aurais rien à regretter après cela, du moins je l'espérais. Solène ne me facilitait pas vraiment la tache mais c'était pour ça que je l'avais tant apprécié.

-« Perpétuée à travers le recueil intemporel qu'est la Bible aujourd'hui, nous connaissons tous autant que nous sommes l'histoire des cieux qui y est conté. Du moins, nous en avons tous un résumé en tête si on s'y intéresse. » rectifiais-je en voyant la brune plissait des yeux. « On connait donc parallèlement l'histoire de cette étoile du matin nommée Lucifiel qui refusant de s'agenouiller devant la toute nouvelle création de Dieu qu'était l'homme se retrouva banni de l'Eden avec à sa suite ces anges rebelles. D'après la Bible, Lucifiel serait directement devenu Lucifer et se serait établi dans les Enfers. »
-« Ce n'est pas ce qui s'est passé ? Pourquoi est-ce qu'ils auraient menti ? »
-« Qui sait ? Avouez seulement que la majorité d'entre-nous pense cela car on n'a de cesse que de nous le répéter depuis des millénaires »
-« Tu n'y crois pas, toi ? » me demanda timidement Dustin.
-« Il y a un temps encore, je ne croyais pas en un seul et unique Dieu. J'ai été élevé selon d'autres … coutumes, dirons-nous mais là n'est pas la question. La Bible ne dit pas totalement la vérité mais ne ment pas entièrement. Il y a tout un paradoxe là dessous. »
-« Ça m'a surtout l'air très compliqué et ennuyant. »
me rétorqua la brune.

Je laissais échapper un grognement : je n'aimais pas être dérangé surtout que raconter ces douloureux souvenirs en ayant l'air totalement détaché était un exercice délicat. Je n'avais plus cent ans certes mais c'était les avantages et inconvénients de mon espèce : les sentiments sont constants, ineffaçables.

-« Certes. Il existe un juste milieu entre ces deux entités que sont le Paradis et les Enfers si bien que l'espace entre les deux – où l'être humain fut installé – se nomme aujourd'hui encore l'entre-deux. La punition divine n'étant pas irréversible, Lucifiel ainsi que ses fidèles finirent exilés sur l'entre-deux dans le but de pouvoir en apprécier les atouts et bien entendu d'apprécier l'homme. Cela n'était qu'un test, une sorte de leçon. Cependant fidèle à son idée – ou trop orgueilleux pour d'autres – Lucifiel refusa de changer de point de vue et décida qu'il était temps de montrer au Créateur son erreur. Jamais l'homme ne serait aussi parfait qu'un ange et fatalement de lui car n'était-il pas l'ange le plus parfait qu'il eut crée ? »
-« Ouais, il était pas trop narcissique celui-là » sortit Sixtine avant de croiser mon regard et de se caler un peu plus profondément à sa place. « Pardon. »
-« On peut penser ça aussi. Seulement sa jalousie avait perverti son âme plus qu'elle ne l'était déjà et ses choix furent radicaux pour l'espèce humaine tant chérie de Dieu. Peu de temps après, un fléau de pêchers représentés par ses quelques anges qui l'avaient suivi ainsi qu'un de défauts s'abattirent sur les hommes. Ces enfants nés de sa chair et de sa haine, qu'on appelle communément démon, aux visages d'hommes furent envoyés pour semer le trouble sous les yeux du Créateur. Alors à cet instant Lucifiel devint Lucifer. »


Pour moi tout cela n'était pas réellement du concret, j'avais seulement dû m'y faire car cela me semblait être la meilleure version : celle de Michel. Après tout, n'était-il pas le mieux placé pour en parler ? Pour l'apprendre ? J'espérais réellement qu'il ne serait vraiment pas en colère lorsque je lui reporterais tout ça. La suite des évènements au contraire me semblait plus proche que tout le reste pour l'avoir vécu ou plutôt pour y avoir survécu serait plus juste.

-« Peu à peu séduit par le plaisir de la chair, Lucifer finit par s'accoupler avec la pécheresse que vous devez aujourd'hui connaître, même toi Sixtine, comme étant la première femme répudiée d'Adam. Je veux bien entendu parler de Lilith. Elle finit par lui engendrer des enfants, seulement des filles qui – immortelles comme leurs parents – furent nommées par la suite comme abominations ou sorcières selon les époques. On racontait que fidèles aux desseins de leur paternel, celles-ci séduisaient des hommes – le plus souvent mariés – pour les torturer avant de les dévorer. Choses plutôt barbare qui fut inventé sans nul doute. Ce qui vrai néanmoins est ce qui en découlera. Deux sœurs sorcières finirent néanmoins par tomber amoureuses du même jeune homme. Elles se disputaient son amour et la seconde – bien plus sournoise que l'autre – jeta un sort au pauvre jeune homme pour l'avoir pour elle seule. Malheureusement cela ne se passa pas comme prévu et le jeune homme devenu bête s'attaqua à la première sœur. Bien qu'elle ne put mourir, elle finit par plonger dans un sommeil irréversible tandis que la seconde sorcière contaminait à l'aide de cette bête, plusieurs hommes aujourd'hui atteint du même mal. »
-« Tu veux dire qu'ils ont survécu ? En quoi est-ce qu'elle avait bien pu les changer ? » me demanda, avide de détails, le plus âgé.
-« En vampire. » articulais-je difficilement. « Par la suite, le Créateur horrifiait par l'œuvre de son étoile du main finit par envoyer le frère de celui-ci, Michel le Cœur pur ainsi que Gabrielle l'incorrompue pour qu'ils stoppent leur frère spirituel. Ces deux là trouvèrent ces monstres avides de sang et de chair et finirent par en exterminer quelques uns. Quasiment la majorité, seuls quelques uns en réchappèrent dont le tout premier qu'ils prirent en pitié et finirent par purger du mal afin de le ramener vers la lumière. »
-« En quoi cela est important pour l'histoire ? »
-« En aucune raison autre que le fait que ce même vampire qui leur fut reconnaissant décida de les aider à éradiquer le mal de l'entre-deux. Avec son aide et celle d'une sorcière s'étant ralliée à leur cause, les deux archanges réussirent à enfermer la progéniture, aux pouvoirs bridés, de Lucifer dans un tombeau. Bien entendu, Lucifer fit en sorte que ses enfants ne purent être tués mais être emmurés vivants n'était peut être pas meilleur pour eux. Quoiqu'il en soit, Gabrielle et Michel finirent pas enfermer leur frère là d'où on ne revient jamais tandis que ses fidèles se replièrent dans les Enfers pour ne plus jamais en resurgir. Cependant dans le risques que ceux-ci ne puissent trouver le moyen de le faire un jour, les deux représentants du Créateur préférèrent rester sur l'entre-deux sur le qui-vive. »


Je prenais enfin le temps de respirer, leur laissant digérer tout ce que je venais de leur dire. Sixtine avait eut raison de poser la question. Le problème était simplement que par la suite la destiné de ces deux êtres divins et celle du pauvre vampire furent intimement liées jusqu'à présent. Je jetais un œil à la pendule qui trônait dans l'entrée avant de constater, satisfait, que Dustin semblait comprendre plus que nécessaire.

-« Paradoxalement, les deux archanges avaient raison et tord. Une seule et unique sorcière avait réchappé au supplice du tombeau. La même sorcière qui avait transformé le pauvre romain en monstre, l'enfant chéri de son père : Inès dite l'impitoyable. Il ne voudra certainement jamais l'admettre mais Michel finit par tomber sous son charme et c'est cela qui la sauva pendant un temps. Pendant longtemps on a soupçonné la jeune fille de se livrer à des pratiques qui pourraient permettre à son paternel de sortir de l'ombre où l'avait placé ses frères et sœurs. Quand cela s'est confirmé, il a fallu agir et bien que cela ne fut pas aisé, on parvint à rattraper la sorcière mais sans son œuvre malheureusement. Votre grand mère avait d'ailleurs plusieurs propositions intéressantes sur la nature de l'objet mais personne n'a jamais voulu la croire. » concluais-je tristement en songeant aux nombres de coup de fils que Solène m'avait passé ces deux dernières années. « Par la suite lorsque Malinda a décidé de suivre son époux dans la tombe, Michel décida que ses descendants veilleraient sur eux pour ne pas qu'ils filent du mauvais coton »
-« Qui voudrait faire ça de nos jours ? C'est stupide ! » s'exclama, révoltée, la brune dans une grimace.
-« Ce n'étaient pas les même valeurs à cette époque. De bien meilleures valeurs. » soulignais-je. « On finit par donné à ses néphilims – enfant issus d'un ange et d'un homme – le qualificatif de gardien ou de guide. Cela dépend à proprement parler de son rôle envers la sorcière à laquelle il est affilié. Je crois même savoir que Dustin, tes parents t'en ont déjà attribué une. »
-« Deux » rectifia-t-il en se grattant le crane, apparemment gêné.

Je savais qu'ils commençaient tôt à rapprocher leur enfant de la sorcière sur laquelle ils devraient veiller, je trouvais même que c'était trop mais c'était une excuse pour que le guide soit près pour une bonne excuse. Pour ma part, je ne revenais pas de ce que Solène avait fini par me demander la veille ! Le pire était certainement qu'étant son dernier souhait à mon égard, je ne pouvais pas trancher. J'allais devoir surveiller cette petite fille irrespectueuse temps qu'elle ne serait pas prête à faire son travail.

-« Impossible. Chacun en a une seule et unique, deux se serait trop à gérer. Je m'étonnerais que tes parents aient pu tranché sur cela alors que tes cousins n'ont pas ce problème. Tu dois certainement servir de pis-aller en attendant qu'on ne te remplace » lui expliquais-je, certes d'un ton sec mais celui-ci était pour la jeune brune à ses côtés qui ne semblait pas le moins du monde être concernée. « De toute manière, les Pierce sont certainement les seuls descendants dans les environs qui puissent poser un problème. C'est pour cela que vos parents sont venus s'installer ici, ils continuent leur mission comme ils aiment tant l'appeler même lorsqu'ils ne sont pas présents. »
-« En quoi la famille de Jenna est un problème ? » releva, apparemment énervée, Sixtine Blackwood.
-« Ne dit-on pas que l'homme est plus près de la bête que de l'ange ? Eh bien la famille Pierce illustre bien cette image, ils n'ont jamais été très stables et surtout pas cette génération-ci. En soit, ils sont assez stupides pour ne pas croire ce que leur grand mère a beau leur dire et ont même fini par confier le grimoire de Malinda à la bibliothèque de Manhattan lors de son inauguration pour s'en débarrasser comme si c'était une mauvaise chose ! » grognais-je car je n'avais toujours pas digéré la chose. « Cela a prit des décennies à Solène pour le récupérer et le ranger à sa place véritable – des années plus tard – dans le coffre fort des Pierce où elle et le vampire finirent par garder un œil dessus jusqu'à il y a deux nuits. »

Je me stoppais instantanément. La douleur ne devait pas se sentir à travers ma manière d'expliquer les choses. Mais il était rare de voir des idiots pareils et depuis des années, je constatais que cela ne semblait pas s'arrangeait. Ma pauvre Tess en souffrait énormément mais ce n'était pas entièrement de sa faute si son fils avait renié ses origines ! Tout cela parce que monsieur ne pourrait pas se satisfaire d'avoir un riche arbre généalogique, non, celui-ci voulait des pouvoirs et être un homme ne le lui permettait pas. Quel dommage ! C'était terriblement rassurant de savoir qu'il ne pourrait jamais s'en servir, cela n'aurait rien donné de bon. Conscient du silence qui régnait dans l'appartement standing de Sixtine Blackwood, je lançais un regard sur mes deux hôtes pour remarquer que tous les deux semblaient ailleurs.

-« Comment est-ce que tu peux savoir tout ça ? » me demanda finalement , totalement sciée, Sixtine dont les lèvres tremblaient légèrement.

Après un temps de silence à me demander si je lui répondrais franchement ou pas – car une foule de mensonges se bousculaient dans mon esprit – j'entrepris de dire la vérité. Dans un long et triste soupirs qui sembla plus ressembler à un gémissement de douleur, je dévoilais mon identité.

-« Parce que le jeune vampire, c'était moi. »


Ecrit par Jenna B. Pierce - selon ses propres idées.
Inspiré par Les vampires de Manhattan, Twilight, Vampire Diaries
- qui sont de merveilleuses mines d'idées.
.
Revenir en haut Aller en bas
https://these-famous-days.forumperso.com

contexte ▬ le récit du vampire

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: ▬ at the first beginning ▬ :: rules ♦ contexte-